A Viry-Châtillon, des criminels ont tenté de tuer des policiers pour poursuivre leurs méfaits avec davantage de tranquillité.
A Viry-Châtillon, le crime paie. Et le vol à la portière est une source de revenus non négligeable, peu souvent puni à la hauteur des actes commis. Seule ombre au tableau, la présence d'une caméra sur un mât, qui gêne quelque peu l'activité.
Tout a été mis en place pour s'en débarrasser : attaque à la voiture bélier, à la scie, jets de pierre...
Alors, pour protéger cette caméra, des véhicules de police sont désormais postés au pied de ce mât.
Aujourd'hui, donc, ce sont les policiers qui ont été attaqués, dans le but évident de les tuer : véhicules et fonctionnaires ont été la cible de jets de cocktails molotov, blessant grièvement un ADS, ainsi qu'une jeune stagiaire lapidée. Les renforts ont également été attaqués.
Pour l'UNSA Police, il est nécessaire de restaurer l'autorité sur cette circonscription. Cela passe par davantage de policiers, pour être en mesure de faire face à ce niveau de violence homicide, mais également par des peines de justice dissuasives.
« La violence sans réserve à l'encontre de policiers nécessite des mesures locales, mais également une réflexion nationale sur l'adéquation des moyens et des lois censées protéger la police et la population.
Ces agressions à l'encontre des policiers par des « tueurs de flics » doivent être punies des peines maximums et ne doivent pouvoir faire l'objet d'aucun aménagement. Les sanctions judiciaires actuelles ne conviennent pas. »
Philippe Capon, secrétaire général de l'UNSA Police
Le bureau
8 octobre 2016