Médias sociaux : Nous devons trouver le bon équilibre entre la liberté d'expression, la censure et les droits des consommateurs
Le nouveau paysage des médias est désormais bien établi. Mais tandis que les médias sociaux deviennent de plus en plus important, de nombreuses questions se posent. D'une part, les principaux acteurs des médias sociaux censurent des oeuvres d'art historiques et culturelles, d'autre part des millions de fausses nouvelles sont disséminées sur l'Internet et se répandent largement sur les médias sociaux. C'est dans ce contexte que l'ADLE organise aujourd'hui un événement de haut niveau visant à répondre à cette nouvelle réalité et à identifier des solutions possibles afin de protéger les droits des utilisateurs de faire des mises à jour et de publier des images sur les médias sociaux dans le respect de la loi.
Morten Lokkegaard (Venstre, Danemark), député de l'ADLE, s'est exprimé avant l'événement :
"Comment faire correspondre un usage mondial des médias sociaux avec la façon dont nous traitons la liberté d'expression dans la pratique et que se passe-t-il lorsque les médias sociaux finissent par défier cette liberté fondamentale ? Ce sont des questions importantes à poser. La réponse à ces défis auxquels nous faisons face ne consiste pas nécessairement à davantage de législation, tant que nous disposons d'un cadre solide.
"Nous devons faire face aux obstacles d'une manière différente : en engageant l'industrie et surtout en se focalisant sur l'utilisateur. Nous devons défendre la liberté d'expression d'une part, d'autre part, les utilisateurs doivent développer des compétences sur la façon de traiter le contenu partagé sur les médias sociaux, qui ne représente pas nécessairement toute la vérité. J'espère que des utilisateurs plus instruits, ainsi que des débats plus politiques sur ce sujet, pourront forcer l'industrie à assumer une plus grande part de responsabilité sociale et éducative."