Pollution de l'air: campagne pour un air pur et un avenir en bonne santé
La pollution atmosphérique est responsable d'1 décès sur 9 au plan mondial. À elle seule, elle représente la plus vaste crise à laquelle nous sommes confrontés en matière de salubrité de l'environnement.
Lancée par l'Organisation mondiale de la Santé et la Coalition pour le climat et l'air pur, «Respire la vie» est une campagne mondiale visant à sensibiliser l'opinion publique à l'impact de la pollution atmosphérique sur notre santé et notre planète, et à constituer un réseau composé de citoyens, de responsables de niveau urbain ou national et de professionnels de la santé pour faire évoluer nos communautés.
Cette campagne insiste à la fois sur les mesures pratiques que les villes peuvent mettre en oeuvre (amélioration du logement, du transport, de la collecte des déchets et des systèmes énergétiques) et sur les mesures que la population peut prendre collectivement ou individuellement (par exemple, arrêter de brûler les déchets, promouvoir les espaces verts ainsi que la marche/la bicyclette) pour améliorer la qualité de l'air que nous respirons.
Parmi les actions susceptibles de sauver des vies et de contribuer à sauver la planète figurent l'amélioration des normes applicables aux véhicules, la priorité donnée aux transports publics propres et actifs, ainsi que l'adoption de solutions plus efficaces pour cuisiner, s'éclairer et se chauffer.
Réduire le nombre annuel de décès dus à la pollution
On estime qu'un ensemble d'actions visant à réduire les polluants pourrait réduire le nombre annuel de décès dus à la pollution de l'air.
Quelque 3 millions de décès par an ont pour origine l'exposition à la pollution de l'air extérieur. La pollution de l'air à l'intérieur des habitations peut avoir des effets tout aussi meurtriers. En 2012, on estimait à 6,5 millions le nombre de décès liés à la pollution de l'air intérieur et extérieur confondus (soit 11,6 % à l'échelle mondiale).
Les niveaux de pollution atmosphérique en zone urbaine sont aussi généralement plus élevés dans beaucoup de villes à revenu faible ou intermédiaire et dans les quartiers pauvres des villes à revenu élevé. Cela signifie que la réduction des polluants peut avoir des effets bénéfiques de grande ampleur sur la santé tant pour les groupes à revenu faible que pour les enfants, les personnes âgées et les femmes.
Neuf personnes sur dix respirent un air qui n'est pas sain. La pollution de l'air est un tueur invisible qui peut toucher chacun d'entre nous, lors d'un simple trajet à pied pour rentrer chez soi ou même à l'intérieur des habitations.
L'OMS en partenariat avec la Coalition pour le climat et l'air pur, lance une campagne mondiale visant à sensibiliser l'opinion publique à l'impact de la pollution atmosphérique sur notre santé. L'objectif est aussi de constituer un réseau de citoyens, de dirigeants au niveau national et municipal, au côté de professionnels de la santé, afin que des changements concrets soient mis en oeuvre au sein de nos communautés.