Rwanda : favoriser l'accès à l'eau et au logement.

Fondation Abbé Pierre - 28/02/2017 09:30:00


Dans les districts de Gicumbi et Matimba, les deux associations partenaires de la Fondation ont d'ores et déjà installé des citernes de récupération des eaux pluviales et permis la rénovation de l'habitat d'enfants orphelins placés dans des familles pauvres.

Le manque d'eau potable au Rwanda est le principal facteur de pauvrete. Moins de 10 % de la population accede a l'eau courante, la majorite de la population s'approvisionne en eau a partir de puits ou de cours d'eau impropres a la consommation courante. Cette situation pose de nombreux problemes de sante publique. Avec l'allongement de la période de sécheresse dû au changement climatique, l'eau devient un veritable enjeu economique inaccessible pour les menages les plus pauvres.

Le projet de « RMM » viste à installer 100 citernes sur la commune de Nyagataré, en privilégiant le raccordement au réseau national dès que cela est possible.

La pose d'une citerne d'une capacite de 3 000 litres coute en moyenne 4 000 euros (pose et installation).

Sur tous les terrains, la corvee d'eau prend souvent la journee entiere a la personne chargee de la realiser, tant l'eloignement des points de ravitaillement est fort et tant les points de distribution d'eau (fontaines publiques et payantes) sont satures.

La demande d'acces a l'eau est partout une priorite et devance de loin toutes les autres demandes possibles. Meme si les indigents sont parfois pris en charge par des personnes un peu moins pauvres du quartier pour la nourriture et l'acces aux soins, le manque d'eau est insupportable pour tous (le partage de l'eau s'averant parfois tres complique a realiser).

« Des les premiers jours sur le terrain, nous nous sommes remis en contact avec les autorites locales, celles du secteur Matimba, à l'est du Rwanda et, au fur et a mesure de nos visites, avec celles des cellules villageoises. Ces autorites locales accueillent le projet avec grand interet et, dans certains cas, avec une rigueur tres encourageante. Elles sont relayees par les conseillers en sante qui nous accompagnent ainsi que par les responsables de quartier. »

Cecile Grenier, Presidente de l'association "Rwanda Main dans la Main".