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Les membres de « l'EALA » ont approuvé le nouveau projet de loi qui vise à promouvoir l'égalité des genres. Les législateurs ont recommandé d'utiliser le « modèle du Rwanda » pour mettre en oeuvre avec succès ce projet de loi.
Dora BYAMUKAMA (Ouganda) s'explique : « Le Président Paul KAGAME nous a expliqué que l'intégration devenait notre affaire et que nous devrions pousser, et pousser encore jusqu'à ce que nous réussissions. Nous pouvons réaliser ce projet de loi par l'apprentissage du Rwanda, où les femmes assurent 64% des sièges au parlement ».
Ce projet de loi proposé par Nancy ABISAI (Kenya) en 2016, vient d'être adopté lors de « la Journée Internationale de la femme », au cours de la cinquième édition de « l'EALA », qui vient de se dérouler à Kigali.

Les statistiques présentées au Parlement indiquent que seul le Rwanda se trouve au-dessus de 30% de représentation des femmes dans des rôles de leadership. Dans certains pays de la région, les femmes ne détiennent pas un seul siège « éligible » au parlement.

Certains législateurs ont suggéré que puisque le Rwanda a pris des mesures considérables dans la politique et la mise en oeuvre de l'égalité des genres, d'autres Etats devraient « copier » le Rwanda afin de mettre rapidement de projet de loi en oeuvre. Martin NGOGA (Rwanda) déclare : « Nous avons des modèles au Rwanda, tels que les bureaux de surveillance du genre qui pourraient être adoptés par d'autres pays existants ».
Bien que pleinement approuvé, certains législateurs insistent pour que les pays passent directement à l'action. Kirunda KIVEJINJA (Ouganda) a voulu préciser : « Il ne suffit pas de passer le projet de loi, nous allons faire notre part et changer l'image de l'égalité des genres. Cela peut prendre du temps pour certains pays, mais nous devons agir maintenant ».

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Prosper Bitembeka
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