Le Comité International Olympique (CIO) s'engage totalement à protéger l'intégrité du sport. La crédibilité est l'un des trois piliers de l'Agenda olympique 2020, feuille de route pour l'avenir du Mouvement olympique. Dans le cadre de ce programme de réforme, un nouveau système de bonne gouvernance a été mis en place au CIO. Il est solide et étendu, et porte également sur l'élection des villes hôtes à l'organisation des Jeux Olympiques. Comme toutes les autres organisations, le CIO n'est pas à l'abri d'éventuelles transgressions, mais nous avons renforcé le dispositif de prévention et de sanction de manière significative.
La commission exécutive du CIO a réaffirmé aujourd'hui que les cas de transgression survenus dans le passé seraient bien évidemment aussi traités. Concernant l'enquête menée autour de l'ancien président de l'IAAF, M. Lamine Diack, et de son fils, M. Papa Massata Diack, le procureur français a fait état d'indices selon lesquels des versements auraient été effectués en échange de voix "dans la désignation de villes hôtes pour les plus grands événements sportifs mondiaux." Dans ce contexte, relativement aux voix pour l'élection passée de villes hôtes des Jeux Olympiques, le CIO a pris des mesures immédiates. Le CIO s'est constitué "partie civile" dans cette enquête il y a plus d'une année. En novembre 2015, dès que des preuves ont été produites à l'encontre de M. Lamine Diack, ce dernier a perdu sa qualité de membre honoraire du CIO à la suite des mesures prises par le CIO.
La commission d'éthique du CIO a également demandé à ses avocats brésiliens de prendre contact avec les autorités judiciaires brésiliennes pour demander des informations à propos de la dernière enquête sur des soupçons de corruption dans le vote de 2009 pour l'attribution des Jeux Olympiques de 2016.
La commission d'éthique du CIO suit cette affaire. Si des preuves sont fournies, nous agirons.
Lima, le 11 septembre 2017