Rives de Seine : baisse de la pollution confirmée sur la rive droite
Airparif vient de publier sa seconde campagne saisonnière d'évaluation de la qualité de l'air depuis la piétonnisation de la rive droite de la Seine. Cet institut indépendant confirme une baisse de la pollution jusqu'à 25% dans la zone piétonnisée, qui conforte les résultats de sa précédente étude.
Rives de Seine : baisse de la pollution confirmée jusqu'à 25%
L'organisme de surveillance de la qualité de l'air d'Île-de-France Airparif a dressé le bilan des effets de la piétonnisation de la rive droite de la Seine, décidée par la maire de Paris Anne Hidalgo, à l'automne 2016.
Depuis le 21 octobre 2016, les quais bas de la rive droite de la Seine sont réservés aux piétons et aux circulations douces. Le suivi de la qualité de l'air a été assuré par l'organisme indépendant Airparif, qui a réalisé deux campagnes saisonnières : une en période hivernale, publiée en mars dernier, et une en période estivale.
D'après Airparif, cette fermeture n'a pas eu d'impact «significatif» sur l'exposition de la population à la pollution de l'air. Dans son communiqué, l'organisme note en fait deux tendances contradictoires. D'un côté, une amélioration de la qualité de l'air le long des quais fermés à la circulation de l'ordre de moins 25%. « C'est une bonne nouvelle, qui confirme une fois de plus que le parc Rives de Seine constitue un vrai espace de respiration pour les Parisiens et les visiteurs» salue Christophe Najdovski, adjoint à la Maire chargé des transports. D'un autre côté, Airparif note une dégradation de la qualité de l'air marquée dans l'est parisien, en sortie de la zone piétonne jusqu'à plus 15%, au niveau du quai Henri-IV puis le long du quai de Bercy.
Paris favorable à une ligne de bus à haut niveau de service
La ville de Paris souhaite mettre en place une ligne de bus à haut niveau de service sur les quais hauts. «Paris est prête à conduire les aménagements de voirie nécessaires, mais Valérie Pécresse et le Conseil régional, chargé des transports en commun, doivent confirmer qu'ils prendront bien leur part dans ce projet», explique Christophe Najdovski.
«Il s'agit d'une solution concrète et simple à mettre en oeuvre, qui améliorera considérablement le cadre de vie des riverains. Elle réduira la pollution mais aussi le bruit. Elle permettra par ailleurs de faciliter les déplacements en transport en commun entre les Hauts-de-Seine, Paris et le Val-de-Marne: toute la Métropole du Grand Paris y gagnera», souligne l'élu.