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Le ministère de la Culture et de la Communication s'attache chaque année à mettre en valeur la création littéraire du Maroc. Cette année les noms lauréats du Prix du Maroc du livre 2018,sont au nombre de 13 chercheurs et auteurs dans les huit catégories que compte ce prix.

Ainsi le prix du Prix du livre, catégorie Sciences humaines, a été décerné par les membres du jury à l'écrivain Mohamed Naciri pour son ouvrage "Désirs de ville" qui constitue une somme des publications de l'auteur qui révèle les contrastes de la société marocaine paru chez Economie Critique.

Le prix des Sciences sociales a été attribué ex-aequo à Ahmed Cherrak à l'éminent sociologue et professeur des universités de Fes pour son livre " Sociologie du Printemps arabe" (Ed. Moukarrabat),un ouvrage qui dresse l'interface de la sociologie politique d'un grand mouvement de l'histoire récente de du MAghreb et Mohammed Berraou pour "La responsabilité des acteurs de la gestion publique devant la cour des comptes" publié par L'Harmattan un éditeur basé à Paris. L'auteur place le gestionnaire des comptes publics à la hauteur des enjeux pour l'intérêt général.

Le prix Etudes littéraires, linguistiques et artistiques a été remis respectivement à Khaled Belkacem pour son ouvrage " Miroirs de lecture", (Ed. le Centre culturel arabe)un éditeur qui entend présenter toutes les facettes de l'expression, et Ahmed Charifi pour son livre "Langue et dialecte", publié par la Faculté des Sciences de l'éducation - Université Mohammed V.

De même, le prix de la Traduction a été décerné ex-aequo à Aziz Lamtaoui pour sa traduction de "Qu'est-ce qu'un genre littéraire?" de Jean-Marie Schaeffer philosophe homme de lettre directeur de recherche à l'EHESS à Paris ,publié par "Dar Al-Aman", et Sana Chaiîri pour la traduction du roman "L'amant japonais" d'Isabel Allende, une auteure chilienne, primée à de nombreuses reprises; ouvrage publié chez "Dar Al Adab".

De son côté, le prix de la Narration a été attribué à Abdel Majid Sebbata pour son roman "Saât Assifr" (L'heure zéro), publié par le Centre culturel arabe, tandis que le prix de la poésie a été décerné à Salah Boussrif pour son recueil de poèmes, " Rifat Gilgamach" (Ed. Fadaat an-Nachr).

Le prix de la Création littéraire amazighe (berbère) a été attribué ex-aequo à Ayad Alahyane pour son livre "Sa iggura dar illis n tafukt" et Firas Fadmh pour son livre "Askwti n tlkkawt", paru chez Tirra. Rapellons que la littérature amazighe d'origine punique a, en effet, disparu dans la destruction de Carthage. En revanche, elle renaît avec la littérature latine des amazighs puis s'étend avec le développement de la culture arabe Ce prix qui met en avant la recherche linguistique et accompagne un foisonnement créatif.

Quant à la catégorie du Livre pour jeunes et enfants, elle est revenue ex-aequo à Amal Boutayeb pour "Hur boit du thé avec la Lune" (Moukarrabat), et Khadija Bucca pour "Silence! On joue", publié par "Bookstore". Des ouvrages entre tradition et modernité et qui appellent au respect et à l'écoute de la place de l'enfance.

Les jurys du Prix du Maroc du Livre pour l'année 2018 ont examiné un total de 122 publications dans divers domaines créatifs et intellectuels, dont 15 titres dans les sciences sociales, 15 en sciences humaines, 13 ouvrages dans les études littéraires, linguistiques et artistiques, 33 oeuvres de narration, 8 dans la poésie, 12 en traduction, 4 en culture amazighe, 15 en création amazighe, et 7 titres pour les jeunes et enfants. Le jury de cette édition 2018 était présidé par Mme. Bahija Simou, tandis que la présidence des jurys dédiés à chaque catégorie a été confiée à M. Hassan Ahjij (Sciences sociales), Mme. Mina Lamghari (Sciences humaines), M. Moha Naji (Etudes littéraires linguistiques et artistiques et études dans le domaine de la culture amazighe), M. Abderahmane Jirane (narration, création littéraire amazighe et livres pour jeunes et enfants), Mme. Latifa Lazrak (poésie) et M. Abdelkader Kenini (Traduction).

La cérémonie de remise du Prix du Maroc du Livre se tiendra le vendredi 12 octobre prochain à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat, et ce, dans le cadre de la rentrée culturelle.