En lançant une année de l'Allemagne aux États-Unis, le ministère fédéral des Affaires étrangères poursuit les échanges entre nos deux pays.
Les relations entre l'Allemagne et les États-Unis évoluent. En réponse au slogan « America First », le ministre des Affaires étrangères Heiko Maas vient d'annoncer une nouvelle stratégie vis-à-vis des États-Unis. Dans ce dispositif, une nouvelle initiative vise à relancer les échanges entre les populations des deux côtés de l'Atlantique : une année de l'Allemagne aux États-Unis sera ainsi inaugurée le 3 octobre à Washington.
Toucher le plus de monde possible
Plus de 300 projets sont prévus pendant une année, avec plus de 1000 manifestations dans les métropoles côtières mais aussi dans le coeur du pays. L'objectif de cette année spéciale est de ne pas se contenter des décideurs des cercles économiques et politiques, mais de donner au plus grand nombre d'Américains possibles l'opportunité de vivre toutes les facettes des innombrables relations culturelles entre nos deux pays.
Les Américains aiment l'Allemagne
Les dernières enquêtes d'opinion confirment que l'image de l'Allemagne aux États-Unis est excellente. Un Américain sur six dit avoir des ancêtres allemands. L'allemand occupe le troisième rang parmi les langues étrangères enseignées dans les écoles et les lycées. Ses 4800 entreprises font de l'économie allemande le quatrième employeur aux États-Unis. Une foule de programmes d'échanges, d'initiatives, de parrainages et de réseaux permettent aux jeunes et aux experts de découvrir la culture de l'autre. Pour ne pas mettre en péril ces bases précieuses, il faudra investir encore davantage dans les échanges et le dialogue.
Face à l'évolution de la politique étrangère américaine, les nouvelles initiatives culturelles sont plus importantes que jamais. « Il est grand temps de reconfigurer le partenariat transatlantique, non pas pour l'abandonner mais pour le préserver », a déclaré M. Maas. L'Allemagne et les États-Unis d'Amérique sont reliés par un partenariat fructueux, né de l'histoire et qui a résisté aux crises grâce à son socle solide : une culture commune de la liberté et de la démocratie.