25 milliards d'EUR et 240 projets en 25 ans

BEI - Banque Européenne d'Investissement - 13/11/2018 10:45:00

Le Groupe BEI célèbre le 25e anniversaire de sa présence en République tchèque et présente les conclusions de son enquête sur l'investissement

Depuis 1993, la BEI a prêté 24 milliards d'EUR à l'appui de 195 projets en République tchèque.
De plus, le Fonds européen d'investissement a approuvé 45 opérations pour un montant de près de 1 milliard d'EUR.
Principales conclusions de l'édition 2018 de l'enquête de la BEI sur l'investissement : l'investissement a retrouvé ses niveaux d'avant la crise ; le manque de personnel qualifié demeure une difficulté aigüe ; seuls 6 % des entreprises tchèques investissent dans la R-D ; le marché du travail se tend.

« En un quart de siècle, le Groupe BEI a assurément imprimé sa marque en République tchèque », a déclaré Vazil Hudák, vice-président de la Banque européenne d'investissement, lors d'un déplacement à Prague. « Nous avons financé des pans importants des infrastructures de transport, énergétiques et sociales, nous avons soutenu les PME et nous sommes engagés pour l'action en faveur du climat. Les niveaux d'investissement demeurent toutefois insuffisants dans le pays. Notre dernière enquête en date montre que les entreprises tchèques bénéficieraient d'investissements plus élevés dans l'éducation, les compétences et l'innovation. Une telle hausse permettrait en effet de renforcer la compétitivité du pays et de créer des emplois de meilleure qualité. »

25 ans d'activité du Groupe BEI en République tchèque

Le Groupe BEI, qui se compose de la Banque européenne d'investissement (BEI) et du Fonds européen d'investissement (FEI), joue un rôle prépondérant dans la modernisation de l'économie tchèque depuis le début de ses activités sur place en 1993, soit plus de dix ans avant l'adhésion de la République tchèque à l'UE. Comme dans d'autres États membres de l'UE, la BEI y finance des projets d'investissement visant à réduire les disparités régionales, à renforcer la compétitivité économique et à améliorer le niveau de vie de la population. Les activités de la banque de l'UE dans le pays se concentrent en particulier sur le développement de réseaux nationaux et transeuropéens de transport ainsi que sur le soutien aux petites et moyennes entreprises et à des projets ayant une incidence positive sur l'action en faveur du climat.

Les premières opérations réalisées au début des années 1990 visaient à moderniser les réseaux routier et ferroviaire nationaux, mais aussi à financer des travaux dans le métro de Prague. La banque de l'UE a tendu la main à la République tchèque après les inondations dévastatrices de 1997 et de 2002. Actuellement, l'activité de prêt de la BEI dans le pays couvre tous les grands secteurs de l'économie nationale, qu'il s'agisse des infrastructures de base dans les domaines des transports, des communications, de l'énergie et de l'environnement, des équipements sociaux, régionaux et municipaux, du développement d'une économie de la connaissance ou du financement de petites et moyennes entreprises par l'intermédiaire d'institutions financières locales.

D'autres projets ont récemment été approuvés par la BEI et devraient être signés prochainement. Ils concernent notamment la remise en état des infrastructures ferroviaires tchèques (446 millions d'EUR), les infrastructures liées à l'eau de Brno (27 millions d'EUR), un prêt intermédié à Ceska Sporitelna destiné à financer des projets mis en oeuvre par des PME et des entreprises de taille intermédiaire (200 millions d'EUR) et le parc industriel et commercial Vlnena à Brno (33 millions d'EUR).

EIBIS - Enquête 2018 de la BEI sur l'investissement - République tchèque

L'enquête annuelle de la BEI sur l'investissement est de retour : 401 entreprises de République tchèque ont été interrogées pendant l'été dans le cadre d'une enquête, conduite auprès de 12 500 entreprises de toute l'Europe, visant à tester l'état d'esprit du marché à l'égard de l'investissement. Les entreprises tchèques demeurent optimistes quant aux perspectives d'investissement. 91 % d'entre elles ont investi en 2017 et elles prévoient globalement de maintenir le même niveau d'investissement en 2018.

Les principaux motifs d'investissement au cours des trois prochaines années seront le remplacement et le renforcement des capacités, sachant que le secteur manufacturier sera plus enclin à investir dans la mise au point de nouveaux produits et procédés.

La quasi-totalité des entreprises tchèques estime que la disponibilité limitée de personnel disposant de compétences adéquates constitue un frein à l'investissement, leurs principales préoccupations portant sur les travailleurs peu ou moyennement qualifiés.

La réglementation du marché du travail, la réglementation des affaires et le coût de l'énergie - outre l'incertitude - sont perçus comme des entraves à l'investissement des entreprises par plus de 70 % des établissements tchèques.

Le thème de l'innovation renvoie avant tout à l'adoption de l'innovation. Si, proportionnellement, les entreprises tchèques investissent moins dans les actifs incorporels que leurs homologues du reste de l'UE, elles parviennent néanmoins à afficher un profil en matière d'innovation qui est proche de la moyenne de l'UE. La seule exception a trait à la proportion des entreprises qui adoptent des solutions d'innovations, qui s'établit à un niveau plus élevé, caractéristique assez commune dans l'ensemble de la région ECESE.