Tarek El Molla, ministre du Pétrole et des Ressources minérales de l'Egypte "Notre vision équilibrée pour la transition énergétique en Afrique bénéficie d'un soutien remarquable"
Tarek El Molla, ministre du Pétrole et des Ressources minérales, a annoncé qu'il y a eu une forte réponse et un grand élan à l'invitation du président Abdel Fattah El-Sisi, qu'il a lancée lors de l'ouverture de la Conférence et exposition internationales sur le pétrole en février dernier, au cours de laquelle il a souligné l'importance de formuler une vision unifiée et équilibrée pour le continent africain dans la transition énergétique qui découle des besoins du continent et des exigences du continent.Beaucoup de pays dont les populations font face à de grands défis dans l'obtention des besoins énergétiques de base .
Lors de sa participation via la technologie de vidéoconférence, Al-Mulla a fait l'éloge de la session ministérielle au sein de la conférence de l'Agence internationale de l'énergie, sous le titre ( Priorités post-COP26 : Accompagner les transformations énergétiques propres en Afrique), avec l'importance de la conférence et de la session et les messages qu'elle porte de soutien au continent africain et sa vision dans la transformation énergétique, en présence de ce groupe distingué de participants, expliquant que Dieu a a béni le continent africain avec une immense richesse de ressources naturelles, en plus de ses sources d'énergies nouvelles et d'énergies renouvelables, mais malgré cela, il a décliné dans le domaine du développement économique et de la prospérité, et il compte plus de 600 millions de citoyens africains souffrant de la pauvreté énergétique, en plus du fait que le continent est encore fortement dépendant des combustibles primitifs et des ressources énergétiques primaires, ce qui entraîne de nombreux décès et blessés, et c'est ici que le rôle très important émerge Le secteur pétrolier et gazier dans la transition énergétique de l'Afrique pour éradiquer la pauvreté énergétique, surtout que les énergies nouvelles et renouvelables ne suffiront pas à elles seules à répondre à la demande croissante d'énergie sur le continent.Il a également souligné que les combustibles fossiles sont une source importante de revenus et de rendements pour plusieurs pays africains et les aident à obtenir des financements et des technologies qui leur permettent d'obtenir de l'énergie propre, ainsi que le renforcement des capacités, ajoutant que l'Égypte mène des efforts vers une énergie transformation du continent africain et présentant une initiative intégrée avant le Sommet mondial sur le climat. COP27 , qui sera accueillie par Sharm El-Sheikh en novembre prochain .
L'Union africaine et les ministres de l'énergie du continent développent l'initiative égyptienne pour la transformation énergétique en Afrique
Le ministre a expliqué que l'initiative égyptienne sur l'Afrique vise à réaliser une transition énergétique équilibrée et juste qui ne nuit pas à notre planète et prend bien en compte la différence de responsabilités sur le continent africain, soulignant que l'Egypte attend avec impatience le prochain sommet sur le climat organisé par l'Egypte pour être un sommet exécutif et couronner les efforts internationaux pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris sur le climat .
Al-Mulla a souligné que la conférence de l'AIEA intervient à un moment critique, non seulement dans l'histoire de l'industrie énergétique, mais pour le monde entier, car les marchés mondiaux de l'énergie ont passé un test difficile au cours des deux dernières années en raison de la pandémie de Corona, et sont passés brusquement d'un extrême à l'autre, alors qu'ils passaient d'un important excédent d'approvisionnement en raison de la pandémie de Corona Il y a une grave pénurie d'approvisionnement à l'heure actuelle, ce qui a entraîné ce que nous assistons aujourd'hui dans des records augmentation des prix du pétrole et du gaz .
Dans son discours, El-Molla a appelé à exploiter les bonnes et fructueuses relations entre l'Agence internationale de l'énergie et la Commission de l'Union africaine pour développer des solutions sur mesure et une feuille de route, et pour fournir les technologies et les financements appropriés nécessaires pour soutenir la transition énergétique en Afrique. pour parvenir à des résultats positifs du sommet COP27 .
La session ministérielle de la conférence, qui s'est tenue au siège de l'Organisation de coopération et de développement économiques à Paris, comprenait Dr. Leila Ben Ali, ministre de la transition énergétique et du développement durable du Maroc, Dr. Napoli Gabani, vice-ministre de l'énergie d'Afrique du Sud, Oliver Mukaleng, ministre des Ressources en eau et de l'Electricité de la République démocratique du Congo, et Alexandre Sarris, président de la société belge Maritime Plug Company, spécialisée dans l'activité de transport maritime, et Lilian Chabuka, président de Wide Energy, qui se spécialise dans la fourniture de solutions et de conseils pour l'énergie propre et verte, basée en Zambie .
Commission européenne de l'énergie : Une priorité pour accompagner la croissance africaine
Kadere Simpson (commissaire européenne à l'énergie) a annoncé dans son intervention lors de la session ministérielle que les dirigeants européens se sont mis d'accord le mois dernier lors de leur réunion à Bruxelles sur la priorité de la croissance durable sur le continent africain et l'allocation de 150 millions d'euros à l'initiative africaine de la Commission , mais tout le monde sait qu'après la crise ukrainienne, il faut redessiner La situation en Europe et se débarrasser de la dépendance vis-à-vis de la Russie et des combustibles fossiles, et nous élaborons un plan pour y parvenir, et cela signifie certainement diversifier nos sources. Le Nigeria est aujourd'hui parmi les sources les plus fiables de l'Union européenne pour augmenter les ressources, mais cela ne change rien à notre engagement en faveur d'une transition énergétique propre et d'une coopération pour cet objectif, et elle a indiqué qu'il a souligné que la compétitivité et les prix en Afrique sont faibles. Par conséquent, les opportunités sont grandes et disponibles en Afrique et conduiront à une augmentation des emplois, et nous pourrons utiliser l'hydrogène vert comme base pour la production d'engrais agricoles .
La session s'est terminée par un certain nombre de recommandations, à savoir que l'Afrique doit être unie, envisager une perspective mondiale sur la transformation énergétique, utiliser les meilleures pratiques, se concentrer sur les technologies prometteuses et les ressources en hydrogène en Afrique, identifier les mesures gouvernementales et les mécanismes internationaux pour réduire les coûts et accélérer les investissements dans le secteur de l'énergie en Afrique, et soutenir les efforts internationaux pour lever les obstacles Les procédures et les autorisations face aux investissements pour faciliter l'application des énergies propres sur tous les continents