Une bonne nouvelle pour l'environnement et la biodiversité guyanaise

Greenpeace - 04/03/2019 19:25:00


Nous nous réjouissons de cette nouvelle ! Ce projet était particulièrement risqué, notamment parce qu'il s'agit de forages profonds, ce qui constitue un défi industriel immense. Il y avait donc de quoi être particulièrement inquiets.

Cette frontière du pétrole ne sera finalement et définitivement pas ouverte. La loi hydrocarbure votée fin 2017 et visant à mettre fin à l'exploitation d'hydrocarbures en France empêche le démarrage de nouveaux forages exploratoires sur le territoire français. C'est donc bel et bien terminé pour les projets de Total en Guyane.

"FINI LE PÉTROLE OFFSHORE EN GUYANE !!!
Merci à vous tous qui avez participé à la lutte contre ce projet climaticide qui a directement menacé la Guyane !
À LA FIN ON GAGNE
"
- Stop Pétrole Guyane (@StopPetroleGuy) 28 février 2019

Le Récif de l'Amazone est un écosystème unique qui s'étend de la Guyane jusqu'au Brésil (au moins) et qui présente une grande pertinence écologique. Même si la partie guyanaise du récif semble être hors de danger, c'est en réalité toute la zone qui doit être protégée, une bonne fois pour toute.


Affaire à suivre pour le Récif de l'Amazone

En effet, au Brésil, ce sont 2000 blocs de forage qui sont en vente de manière permanente, à terre mais aussi en mer, dont certains se trouvent près du Récif de l'Amazone. Des menaces existent donc encore sur cet écosystème.

Quoi qu'il en soit, pour préserver de manière efficace les océans, nous avons besoin d'instruments juridiques qui permettent de le faire. C'est tout l'objet des négociations qui ont lieu à l'ONU sur le Traité international de la haute mer. Celui-ci devra être assez ambitieux pour laisser la possibilité de créer des aires marines protégées, où aucune exploitation ou activité humaine ne sera possible. D'autre part, l'urgence climatique ne laisse aucune place pour de nouvelles exploitation d'hydrocarbures. Ni en Guyane, ni au Brésil, ni nul part.