Intervention de Madame Huguette BELLO sur Les enjeux de la chaîne logistique et maritime à l'Ile de la Réunion en présence du ministre Gérald DARMANIN

REGION Réunion - 26/07/2022 15:10:00


Monsieur le ministre ; Monsieur le préfet ; Monsieur le maire, chers collègues conseillers ; Madame la rectrice, ; Monsieur le président de la chambre de commerce ; Monsieur le président du TCO Monsieur le directeur de la mer ; Monsieur le président du Cluster maritime Monsieur le président et directeur du Grand Port Maritime ; Monsieur le Président du Comité des Pêches ; Monsieur le Président de l'ARIPA,

Mesdames et Messieurs,

Je veux d'abord vous remercier de m'avoir invitée à prononcer les quelques mots qui vont suivre concernant les enjeux de la chaîne logistique maritime dans le cadre de votre visite ministérielle. Car voici un sujet d'une grande actualité dont les répercussions sont nombreuses.

Comme beaucoup de territoires, La Réunion fait face aujourd'hui à une hausse des prix spectaculaire. Les causes en sont connues.

Il y a d'abord les tensions sur les matières premières à la suite du redémarrage de l'économie mondiale et maintenant du conflit ukrainien. Il y a par ailleurs la hausse des coûts du transport maritime qui touche l'ensemble de l'appareil de production local.

Mais dans notre cadre économique insulaire, ces perturbations prennent une dimension particulière.

Nous sommes dépendants de nos approvisionnements extérieurs, en particulier en produits alimentaires et de santé. Notre balance commerciale, largement déficitaire, en témoigne.


Convenons ensemble qu'il s'agit là d'un immense paradoxe que d'être situé dans un espace maritime au sein duquel transite plus d'un quart des trafics maritimes mondiaux et de subir, en même temps, avec une telle impuissance les aléas des liaisons maritimes des grands armateurs mondiaux. Oui, mesdames et messieurs, je m'oppose à ce que notre île soit réduite à un rôle de variable d'ajustement. La maîtrise de notre désenclavement maritime est un élément central du projet de mandature de notre majorité régionale. Force est de constater qu'aujourd'hui, nous sommes captifs des choix opérés par les grandes compagnies dont les intérêts ne coïncident pas avec les nôtres.

Nous mesurons chaque jour, les conséquences de notre vulnérabilité. Leurs effets sont démultipliés et pèsent sur chaque foyer, chaque famille de notre île. En ces temps troublés, les Réunionnais le vivent au quotidien et le payent au prix fort. Une hausse de 3,8 % des prix en un an, Monsieur le Ministre, est ici vécue comme une angoisse pour 37 % des Réunionnais qui vivent sous le seuil de pauvreté. Et pour celles et ceux qui ont la chance d'avoir un emploi, nombreux sont ceux qui peinent à couvrir leurs charges courantes. La vie chère est, à La Réunion, une réalité sociale dont vous avez eu, j'en suis persuadée, l'occasion de prendre toute la mesure au cours de votre séjour.

Et c'est ici que la question de la sécurisation de nos approvisionnements devient un enjeu décisif pour notre pouvoir d'achat.

Car une partie des réponses que nous pouvons apporter à ces questions de vie chère se trouve dans la modernisation de notre complexe industrialo-portuaire. En effet, car quand 95 % des produits que nous consommons transitent par la mer, nul ne peut ignorer que le développement de La Réunion est, par conséquent, intimement lié à celui de son Port.

Pour ma part, j'en suis convaincue. Je considère que l'attractivité du Grand Port Maritime de La Réunion est un élément déterminant de desserte de l'escale réunionnaise par les compagnies internationales.

L'ambition que nous voulons partager avec tous les acteurs est de faire de Port Réunion un véritable port d'éclatement dans notre zone de l'Océan indien en pleine croissance économique. La Réunion doit valoriser sa localisation géographique, au croisement de routes maritimes de l'Europe à l'Australie, de l'Asie à l'Afrique.

A la fin des années 2010, cette orientation a été clairement donnée avec le développement d'activités de transbordement.

Pour cela, avec raison, le Grand Port Maritime veille constamment à adapter les infrastructures à la taille des navires, à l'augmentation du trafic des conteneurs et à l'évolution des besoins locaux. Il nous faut diversifier les activités portuaires comme les constructions navales pour lesquelles des projets sont en cours et développer la coopération régionale pour capter les flux.

Le port se doit aussi de suivre l'évolution de la demande d'approvisionnement des navires en combustibles. Il s'agit aujourd'hui de les approvisionner en gas oil. Il s'agira demain de les approvisionner en GNL puisque avec le nucléaire cet hydrocarbure vient d'être admis comme source d'énergie de transition par le Parlement Européen.

Il serait sans doute nécessaire d'envisager d'équiper l'île d'un terminal GNL d'autant plus qu'une source importante d'approvisionnement se structure dans le nord du Mozambique.

A ce sujet, les perspectives d'exploitation gazière dans ce pays peuvent faire de Mayotte un pôle logistique, mais La Réunion joue d'ores et déjà un rôle en développant des formations pour les Mozambicains dans les métiers portuaires et maritimes. Cette action conduite par le Grand Port et la région est susceptible d'ouvrir la voie à des échanges plus consistants. Ces actions relevant d'une politique de soft-power s'inscrivent dans la politique que le Président de la République entend promouvoir depuis 2018 dans notre région Indopacifique.

Les enjeux géopolitiques y sont importants si on considère qu'elle est le lieu privilégié de l'affrontement entre la Chine et les États-Unis pour la suprématie mondiale, qu'elle voit le déploiement de la stratégie chinoise des « routes de la soie », qu'elle est le théâtre de la rivalité entre l'Inde et la Chine.

Ainsi que nous le voyons, les enjeux de la desserte maritime de La Réunion sont multiformes, touchant à des domaines les plus divers et multidimensionnels étant locaux, régionaux, mais aussi nationaux, européens et mondiaux. La France a été admise en 2020 à l'Association des États Riverains de l'océan Indien. Sa qualité de puissance riveraine de cet océan est ainsi reconnue. Elle est le seul pays européen à être dans ce cas, ce qui lui donne une responsabilité toute particulière. La Réunion est prête à occuper toute sa place dans ces enjeux qui engagent notre avenir à tous.

Face à ces enjeux, nous avons besoin d'un Port à haut niveau de services, avec des équipements performants, des entrepôts logistiques pour les entreprises afin d'avoir un rapport qualité/prix compétitif pour faire baisser les coûts logistiques.

C'est la raison pour laquelle, j'ai souhaité dernièrement que la Région Réunion accompagne le financement des travaux de modernisation du Port, au sein de la darse nord afin de redonner à nos entreprises utilisatrices un équipement de qualité. De même, l'amélioration de la performance de la chaîne logistique de notre complexe industrialo- portuaire passe inévitablement par le développement de sa zone arrière auquel la Région Réunion participera comme vous le savez.

Mais je pense qu'il nous faut aller plus loin. Dans le cadre de la révision de notre Schéma de Développement Économique d'Internationalisation et d'Innovation (S.R.D.E.I.I.), je propose la mise en place d'un contrat de filières avec les acteurs économiques pour structurer l'ensemble de la chaîne logistique portuaire. C'est un grand chantier qui me paraît nécessaire pour l'organisation de la chaîne de valeur et la réduction des coûts.

Enfin, je terminerai mon propos sur un élément pour lequel j'appelle toute votre attention. Sur les 22 millions de km2 que couvre l'océan Indien, la France y possède 2,8 millions de km2 de Zone Économique Exclusive (Z.E.E.). Nous avons un rôle majeur à jouer de par notre situation géographique. C'est pourquoi, j'appelle de tous mes voeux à une révolution culturelle autour de l'océan. Car de tout temps, et en tout lieu, les entités politiques qui se tournent vers la Mer optimisent leur développement dans lequel puissance se conjugue avec croissance, emploi, pouvoir d'achat et bien-être.

Car « Qui tient la mer, tient la terre ».

Et l'océan Indien est ce grand enjeu, cet horizon dont notre île a besoin pour son développement et constitue un nouveau dessein collectif qui redonne sens et envie car « l'océan contient la quasi-totalité des solutions pour un avenir durable et désirable. »


REGION Réunion

Huguette BELLO
Présidente de la Région Réunion



Hôtel Région Pierre LAGOURGUE
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Tél : 02 62 48 70 00

Pauline PARIS
Chargée de communication
T 0262 48 71 24

pauline.paris@cr-reunion.fr




La Réunion (auparavant île Bourbon ) est une région d’outre-mer au sein de la République Français. Géographiquement elle est une île de l’océan Indien en Afrique de l’Est, à l’est de Madagascar et 175 km (109 mi) au sud-ouest de l’île Maurice. En janvier 2020, elle comptait 859 959 habitants.

Comme en France, la langue officielle est Français. En outre, la majorité de la population de la région parle créole réunionnais.

Sur le plan administratif, la Réunion est l’une des 18 régions de France,avec le statut modifié de la région d’outre-mer, et une partie intégrante de la République avec le même statut que la France métropolitaine. La Réunion est une région ultrapériphérique de l’Union européenne et fait partie de la zone euro.


LA RÉGION, COMMENT ÇA MARCHE ?

En France, la Région est une division administrative du territoire et une collectivité territoriale décentralisée. Quel est son fonctionnement?

La Présidente / le Président
Elu par les conseillers régionaux, le Président est le “chef» de l’exécutif régional; fixe les priorités de la politique régionale; préside l’assemblée plénière, conduit les débats et fait exécuter les décisions par les services administratifs. Il est en outre responsable du budget régional.

L’Assemblée régionale
C’est le «parlement» de la Région. L’ensemble des élus y siège au moins une fois par trimestre pour décider des grandes orientations de la politique régionale. Le nombre d’élus varie d’une Région à l’autre en fonction de la taille du territoire et du nombre d’habitants. L’assemblée plénière vote notamment le budget.

La Commission permanente
Il s’agit d’une assemblée plus restreinte composée du président, de ses vice-présidents et d’un certain nombre de conseillers régionaux (selon les règlements intérieurs en vigueur dans chaque Région). Tous les groupes politiques y sont représentés, en fonction du verdict des urnes. La commission permanente se réunit chaque mois pour mettre en pratique la politique régionale fixée par l’assemblée plénière en décidant au cas par cas des affaires courantes : elle examine et se prononce sur les dossiers proposés par les commissions thématiques.

Les Commissions thématiques
Economie, transports, culture, formation… autant de sujets qui méritent une attention particulière, une expertise approfondie. C’est le rôle des Commissions thématiques. Elles examinent les dossiers montés à leur demande par les services administratifs puis élaborent les délibérations qui seront soumises au vote final de la commission permanente ou de l‘assemblée plénière.

Le Conseil économique, social et environnemental régional (CESER)
Composé de membres représentants des acteurs socioéconomiques de la Région tels que les entreprises, les syndicats, les chambres de commerce ou d’agriculture ou encore les ONG, le CESER donne son avis sur les grandes orientations de la politique régionale. S’il est obligatoirement saisi de certains dossiers comme la préparation du budget régional, le CESER peut être consulté par le Conseil régional pour n’importe quelle question relative à sa politique et peut même s’autosaisir pour tout sujet d’intérêt régional. Les avis du CESER offrent un éclairage complémentaire aux élus du conseil régional.

Les services administratifs
Les agents régionaux sont chargés de la préparation des dossiers et de l’application des décisions prises par les élus.

LA RÉGION, QUELLES COMPÉTENCES ?
Promulguée le 7 août 2015, la loi portant sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) confie de nouvelles compétences aux Régions et redéfinit les compétences attribuées à chaque collectivité territoriale. Voici une synthèse des compétences des Régions au 29 septembre 2016.

La loi NOTRe supprime en premier lieu la clause générale de compétences pour les Régions et les Départements. Cette disposition législative donnait aux collectivités un pouvoir d’initiative pour développer de nouvelles politiques, en dehors de leurs compétences obligatoires. Cette suppression doit améliorer l’efficience des politiques publiques, en limitant les cofinancements.

DES RÉGIONS PLUS FORTES

Moins nombreuses mais plus fortes, les Régions sont en charge de la coordination sur leur territoire de toutes les actions en faveur de l’économie et de l’animation des pôles de compétitivité. Elles pilotent toutes les politiques en matière de transport par trains express régionaux (TER), ainsi que les transports inter-urbains.

Elles disposent de l’autorité de gestion des fonds européens depuis 2014. Elles sont pleinement responsables en matière de formation professionnelle depuis le 1er janvier 2015.

LES COMPÉTENCES EXCLUSIVES DES RÉGIONS


Transports

Après une expérimentation démarrée en 1997, les Régions sont devenues autorités organisatrices des transports en 2002, lors de la décentralisation du TER aux Régions. Depuis cette date, les Régions contractualisent avec SNCF pour que celle-ci mette en œuvre les services TER qu’elles ont préalablement définis.

Les Régions investissent pour acquérir des nouveaux trains modernes, confortables et accessibles. A travers les Contrats de plan Etat-Régions (CPER), elles financent de nombreux projets de modernisation du réseau. Le transport est aujourd’hui le premier poste budgétaire des Régions.

Par la loi NOTRe du 7 août 2015 et la plateforme Etat-Régions du 27 juin 2016, les Régions ont acquis de nouveaux leviers de pilotage pour conduire leurs politiques de mobilité en particulier en matière de transport ferroviaire, et deviennent ainsi des autorités organisatrices de transport de plein exercice.

Le transfert des compétences des Départements à la Région en matière de transports interurbains et de transports scolaires est prévu en 2017. Les gares publiques routières du Département (hors Ile de France et métropole de Lyon) seront transférées à la région au 1er janvier 2017. Concernant les aérodromes, le transfert est de droit pour certains aérodromes relevant de la compétence de l’Etat. Enfin, 272 ports dont l’autorité portuaire est le département sont concernés par le transfert qui devra être effectif au plus tard au 1er janvier 2017.


Enseignement secondaire et supérieur

Depuis les premières lois de décentralisation, la Région s’occupe de la construction, de l’entretien et du fonctionnement des lycées d’enseignement général, des lycées professionnels et des établissements d’enseignement agricole. En 2016, les Régions consacrent 6,6 milliards d’euros à la politique éducative dont 2,7 milliards d’euros d’investissements dans les établissements.

Dans le domaine de l’enseignement supérieur, les récentes lois MAPTAM et NOTRe ont conforté et renforcé le rôle de la Région, reconnue comme un interlocuteur privilégié de l’Etat et comme le chef de file de l’intervention des collectivités territoriales. Les Régions ont ainsi à établir des stratégies régionales pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (SRESRI) afin de mieux coordonner leurs actions sur les territoires et de s’articuler étroitement avec les stratégies de développement économique (SRDE-II) et d’aménagement du territoire (SRADDET).


Formation professionnelle, apprentissage et alternance

Dès 1983 les Régions se sont vues confier la compétence de formation professionnelle des jeunes et des demandeurs d’emplois, ainsi que des politiques d’apprentissage. Les lois de 1993 et 2004 ont renforcé la place des Régions. Depuis 2004, elles sont chargées des formations sanitaires et sociales (infirmier.e, aide-soignant.e, ambulancier.e, sage-femme, masseur.euse-kinésithérapeute, assistant.e de service social, éducateur.trice spécialisé.e, etc.). La loi Formation professionnelle du 5 mars 2014 a achevé le transfert de l’ensemble de la compétence formation aux Régions:

mise en place du Service public régional de l’orientation
création d’un Service public régional de la formation professionnelle
possibilitéì pour les Régions de recourir aux habilitations
transfert aux Régions de la formation des publics spécifiques : détenus, handicapés, illettrés.
Enfin, la loi NOTRe de 2015 a introduit la possibilitéì de délégation aux Régions de l’animation des opérateurs du service public de l’emploi (missions locales, maisons de l’emploi, Cap emploi, PLIE…) , à l’exception de Pôle Emploi.


Développement économique, innovation

La Région doit présenter un schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDE-II) qui définit les orientations en matière d’aides aux entreprises, de soutien à l’internationalisation, d’aides à l’investissement immobilier et à l’innovation des entreprises.

Le SRDE-II définit également les orientations en matière d’attractivité du territoire régional et de développement de l’économie solidaire.

La Région est seule compétente pour définir les aides et les régimes d’aides générales (subventions, prêts, avances remboursables, etc.) en faveur de la création ou de l’extension d’activités économiques ou des entreprises en difficulté.

La Région anime les pôles de compétitivité.


Aménagement du territoire et environnement

La Région doit présenter un schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET). Celui-ci fixe les objectifs en matière d’équilibre et d’égalité des territoires, d’implantation des différentes infrastructures d’intérêt régional, de désenclavement des territoires ruraux, d’habitat, de gestion économe de l’espace, d’intermodalité et de développement des transports.

Le SRADDET fixe également les objectifs de maîtrise et de valorisation de l’énergie, de lutte contre le changement climatique, de lutte contre la pollution de l’air et de biodiversité. Ses objectifs s’imposent aux documents d’urbanisme des communes et des intercommunalités.

La Région élabore par ailleurs un plan régional de prévention et la gestion des déchets qui a pour objectif de simplifier et de mettre en cohérence des mesures applicables en matière de déchets.

Les Régions volontaires pourront se voir attribuer tout ou partie des missions d’animation et concertation dans le domaine de la gestion de l’eau et des milieux aquatiques.


Gestion des programmes européens, agriculture

Autorité de gestion des fonds européens (FEDER, FEADER et une partie du FSE) depuis le 1er janvier 2014, les Régions ont le pouvoir de « corrections et sanctions financières » jusqu’ici dévolu à l’Etat. Déjà autorité de gestion par délégation jusqu’en 2014, elles ont dorénavant le devoir de sélectionner et de coproduire avec les autres collectivités les projets territoriaux.

Le renforcement des compétences des Régions en matière de développement économique et d’aménagement du territoire, conjugué au transfert de la gestion du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) consacre leur rôle de véritable pilote des politiques agriculture et de développement rural à l’échelon régional. Avec le transfert du FEADER, les Régions deviennent responsables de l’écriture et de la bonne mise en œuvre de programmes opérationnels régionaux, les Programmes de Développement Ruraux (PDR) régionaux sur 2014-2020, et gèreront désormais près de 1,8 milliard d’euros par an.

LES COMPÉTENCES PARTAGÉES AVEC LES AUTRES COLLECTIVITÉS

Sport et Culture

Les Régions sont chargées de l’Inventaire général du patrimoine et des enseignements artistiques. Les Régions contribuent à promouvoir la diversitéì culturelle, à soutenir la création y compris dans les territoires les plus isolés, à renouveler les publics à travers l’action culturelle et l’éducation artistique. Grâce à la loi MAPTAM du 27 janvier 2014, les Régions peuvent exercer « en lieu et place de l’Etat, certaines de ses compétences » comme dans la chaine du livre et le cinéma.

Pour les langues régionales, la loi NOTRe du 7 août 2015 précise que le « Conseil régional a compétence pour assurer la préservation de son identité et la promotion des langues régionales, dans le respect de l’intégrité, de l’autonomie et des attributions des Départements et des Communes”.

Depuis le 1er janvier 2016, les 17 centres de ressources d’expertise à la performance sportive (CREPS) sont transférés de l’Etat aux Régions.

Autres compétences partagées

Le tourisme: la Région est chef de file pour le tourisme
Le logement
L’éducation populaire
La lutte contre la fracture numérique
La santé