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Dans une interview télévisée diffusée hier, dans la soirée, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré que son pays développe actuellement une arme pour contrer les bombes planantes de la Russie.
« L'Ukraine peut compter sur une protection combinée contre les bombes planantes de la Russie. Jusqu'à présent, nos forces de défense n'utilisent que des systèmes de défense anti-aérienne contre les avions et porte-missiles russes. Leur utilisation efficace a obligé l'ennemi à lancer des bombes aériennes depuis une plus grande distance », a noté le président ukrainien.

Volodymyr Zelensky a souligné que les avions F-16 qui l'Ukraine devrait recevoir prochainement aideront à améliorer la situation sur le champ de bataille. Cependant, il a noté que nombre d'avions ne serait pas suffisant pour assurer une protection complète contre les missiles anti-aériens, c'est pourquoi l'Ukraine développe également actuellement ses propres armes pour contrer les avions russes.

« Pour le moment, il n'y a qu'une seule riposte contre les « bombes planantes » c'est la défense aérienne : vous abattez les avions de chasse, vous abattez les lanceurs. Et cela a fonctionné, plusieurs dizaines de fois. Nous comprenons le fonctionnement des systèmes de défense aérienne, et la Russie en a très peur. Nous développons une autre arme contre les KAB [nom russe des « bombes planantes » de 500, 1 500 et 3 000 kilos], une arme nationale, mais je ne dirai pas de quoi il s'agit », a-t-il annoncé.

Le président ukrainien a également affirmé que face aux incessantes attaques aériennes de la Russie, l'Ukraine pourrait se retrouver à court de missiles de défense antiaérienne.

« S'ils (les Russes) continuent de frapper (l'Ukraine) chaque jour comme ils l'ont fait au cours du mois écoulé, nous pourrions nous retrouver à court de missiles, et nos partenaires le savent », a-t-il dit, précisant que l'Ukraine disposait pour l'instant de stocks de missiles pour faire face mais qu'elle devait déjà procéder à des choix difficiles pour savoir quoi protéger en priorité.

Le président ukrainien a notamment souligné le besoin du pays en missiles américains Patriot, particulièrement efficaces contre les missiles balistiques ou hypersoniques utilisés par la Russie, et espéré que l'aide américaine à Kyiv, bloquée depuis des mois au Congrès, finirait par être adoptée.

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Volodymyr Zelensky : La date du Sommet mondial de la paix sera arrêtée dans les prochains jours.

Dans une interview télévisée diffusée hier, dans la soirée, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a indiqué que la date du Sommet mondial pour la paix sera arrêtée dans les prochains jours.
« Pour le moment, nous n'avons pas encore validé la liste définitive des pays-participants. Dans les prochains jours, nous fixerons une date précise du premier Sommet ide la paix qui se déroulera en Suisse. Le président suisse et moi allons convenir de cette date dans un format bilatéral », a-t-il fait savoir.

Il a ajouté qu'une fois la date fixée, les dirigeants du monde recevront des invitations sous différents formats.

« L'Europe, l'Afrique, l'Amérique latine, le Moyen-Orient, tous les pays du monde. Et nous espérons comprendre non seulement la date, mais aussi l'ordre du jour (de la réunion - ndlr) de notre première réunion, nous le comprenons. Nous nous espérons avoir 80 à 100 pays dans le monde. Nous pensons que ce sera le sommet le plus puissant, le Sommet de la Paix. Oui, c'est inaugural, mais ce sera un sommet très important où nous verrons des partenaires et lors duquel, je pense, nous élaborerons une carte des prochaines étapes pour mettre fin à la guerre », a déclaré Zelensky.

Volodymyr Zelensky a également réagi sur l'envoi potentiel de troupes en Ukraine. « Peut-il y avoir des armées étrangères en Ukraine, au sens propre du terme? Pour être honnête, je n'ai pas les détails entre Emmanuel Macron et ses partenaires. Mais je suis impatient de les entendre. Pour vous donner mon point de vue, je ne peux pas appeler toutes les armées du monde à venir se battre en Ukraine, a-t-il poursuivi. Vous savez pourquoi ? Parce que dans ce cas, la Russie haussera le ton. Elle dira à tous les pays qu'ils ne peuvent pas envoyer leurs enfants à la guerre parce que ce n'est pas leur guerre», a-t-il expliqué.