En décembre dernier, concomitamment à la mise en place du "Damp Lease A320" chez Transavia, le SNPL avait exigé que des experts indépendants planchent sur l'avenir du court-moyen-courrier du Groupe Air France. Le rapport de ces experts vient d'être remis à la direction générale avec un mois de retard.
Par souci de transparence, le SNPL AF ALPA exige que ce rapport soit transmis sans délai à l'ensemble des salariés de l'entreprise.
Selon le journal La Tribune, toujours bien informé, les conclusions des experts ne vont clairement pas dans le sens des préconisations du "tout Transavia" promu par la DG d'AF et encore moins dans le sens de l'attrition voulue et mise en oeuvre ces dernières saisons par la business unit point à point de Mme Parly.
Les stratégies simplistes, contre-productives et démobilisatrices, maintes fois dénoncées par le SNPL AF ALPA, trouveront-elles ici enfin leur épilogue ?
Il est temps pour la direction de faire le point sur les récents échecs de stratégie visant uniquement le court terme comptable et de regarder l'avenir en prenant les mesures conservatoires et mobilisatrices qui s'imposent.
Notre avenir entre nos mains
À l'heure où un rapport concerne 40 % de leurs emplois, les pilotes de ligne d'Air France doivent très largement se mobiliser en votant OUI à la consultation en cours. Quels que soient notre âge et notre ancienneté, n'oublions pas que l'avenir de l'emploi pilote Air France conditionnera directement l'avenir de notre caisse de retraite.
Le SNPL AF ALPA va maintenant s'atteler à étudier de manière exhaustive le rapport et ses recommandations dès qu'il sera disponible. La DG d'AF annonce d'ores et déjà qu'elle émettra des directives dès la fin juillet. Que va-t-elle faire des préconisations des experts ? Les réformes seront-elles encore remises au lendemain au détriment de l'activité aérienne et de nos emplois ?
L'anticipation de notre consultation, bien que critiquée, prouve une fois de plus qu'il vaut mieux être devant l'avion que derrière.
Il est fondamental que les pilotes d'Air France puissent prendre rapidement connaissance de ce rapport afin de voter à notre consultation "tous pilotes" en connaissance de cause et que la profession puisse prendre part activement au débat.