Marché automobile français (VP) juillet 2015/2014 : 2,3 % 7 mois 2015/2014 : 5,6 % (données brutes)

CCFA - Comité des Constructeurs Français d'Automobiles - 20/08/2015 17:15:00


(VP) Voitures particulières : + 2,3 % / + 2,3 % *

En juillet 2015, avec 147 132 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en hausse de 2,3 % en données brutes et de 2,3 % à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à juillet 2014 (22 jours en juillet 2015 et 22 jours en juillet 2014).

(VUL) Véhicules utilitaires légers : - 6,8 % / - 6,8 % *

Avec 27 680 immatriculations au mois de juillet 2015, le marché français des véhicules utilitaires légers neufs (moins de 5,1 tonnes) est en baisse de 6,8 % en données brutes et de 6,8 % à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à juillet 2014.

(VP + VUL) Véhicules légers : + 0,8 % / + 0,8 % *

174 812 véhicules légers neufs (voitures particulières et véhicules utilitaires légers de moins de 5,1 tonnes) ont été immatriculés en juillet 2015, soit une hausse de 0,8 % en données brutes et de 0,8 % à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à juillet 2014.

(VI) Véhicules industriels : + 13,3 %

Avec 3 606 immatriculations au mois de juillet, le marché français du véhicule industriel de plus de 5 tonnes est en hausse de 13,3 % par rapport à juillet 2014.

- 7 MOIS 2015 (janvier à juillet)

(VP) Voitures particulières : + 5,6 % / + 5,6 % *

Sur les sept premiers mois de 2015, avec 1 164 625 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en hausse de 5,6 % en données brutes et de 5,6 % à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à la même période de 2014 (145 jours de janvier à juillet 2015 et 145 jours de janvier à juillet 2014).

(VUL) Véhicules utilitaires légers : - 0,2 % / - 0,2 % *

Avec 220 085 immatriculations de janvier à juillet 2015, le marché français des véhicules utilitaires légers neufs (moins de 5,1 tonnes) est en baisse de 0,2 % en données brutes et de 0,2 % à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à la même période de 2014.

(VP + VUL) Véhicules légers : + 4,7 % / + 4,7 % *

1 384 710 véhicules légers neufs (voitures particulières et véhicules utilitaires légers de moins de 5,1 tonnes) ont été immatriculés au cours des sept premiers mois de 2015, soit une hausse de 4,7 % en données brutes et de 4,7 % à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à la même période de 2014.

Le jugement sur la situation de trésorerie s'est nettement redressé et atteint son meilleur niveau depuis 2011, avec un solde d'opinion à -24, contre -30 il y a six mois (et un point bas à -34 fin 2013).

L'indicateur se rapproche du niveau moyen de longue période de -20.

L'amélioration est quasi générale, excepté pour le tourisme qui enregistre une légère dégradation. Ce desserrement de la contrainte de trésorerie s'accompagne d'une amélioration confirmée de la rentabilité, avec un solde d'opinion à -9, au plus haut depuis 3 ans, mais encore en dessous de sa moyenne de long terme qui s'établit à +1 (le point le plus bas était à -22 en novembre 2013). Cette perception plus positive sur leur situation financière émise par les chefs d'entreprise valide la pertinence des mesures de soutien aux entreprises prises depuis 2 ans et leur consolidation. Ces améliorations se traduisent par ailleurs, et de façon assez logique, par un accès plus aisé aux crédits de trésorerie : 79% des entreprises ne rencontrent aucune difficulté pour financer ce type de besoins, solde le plus élevé depuis mai 2012.

Contrairement aux ETI, le redressement des anticipations d'investissement des PME est encore timide.

Même si on est loin du creux de 2013 (-16), le solde d'opinion correspondant aux intentions d'investissement avancées en mai pour l'ensemble de l'année ne se redresse que faiblement (-7, contre -9 l'an passé). Seule l'industrie retrouve un solde positif à ce stade (+1).

Les intentions d'investissement concernent 45% des PME de l'échantillon, à comparer à 60% en moyenne avant la crise de 2008-2009, les conditions de demande étant encore globalement insuffisantes (mentionné comme un des principaux freins à l'investissement par 68% des PME).

Les choses pourraient cependant bouger au second semestre 2015

Globalement, les freins à l'investissement se desserrent : frémissement de la demande, maintien du faible coût du crédit, redressement progressif de la rentabilité.

Deux bonnes nouvelles sont par ailleurs attendues par les PME pour les 6 prochains mois. Tout d'abord, les carnets de commandes devraient sensiblement progresser, avec un solde d'opinion sur les carnets futurs à +5, au plus haut depuis mai 2011. Ensuite, la trésorerie devrait continuer de s'améliorer, le solde d'opinion sur l'évolution à venir s'inscrivant à -8, meilleur niveau également depuis mai 2011.

L'enquête fait par ailleurs apparaître une corrélation forte entre situation de trésorerie favorable et optimisme en matière d'investissement et d'embauche.

La concrétisation des deux bonnes nouvelles attendues au second semestre pour les carnets de commande et la situation de la trésorerie pourrait donc faire bouger les choses de façon positive sur les deux fronts de l'investissement et de l'emploi, pour passer d'un « rebond d'activité » à une vraie reprise économique créatrice d'emplois.

La synthèse des résultats, les analyses sectorielles, les extraits régionaux ainsi que les principales données de résultats sont disponibles sur le site www.bpifrance-lelab.fr