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En fonction depuis janvier 2014 en Côte d'Ivoire, M. Diagana a soutenu que « la contribution de la Banque mondiale a été décisive pour ramener l'espoir dans ce pays qui a souffert de la crise post-électorale ».

Au nombre de ces acquis, la renaissance et la construction d'infrastructures et d'équipements dans les domaines de l'Education tel que le Projet d'urgence d'appui à l'éducation de base (PUAEB) et de la Santé, les filets sociaux qui ont été bien perçus par les populations les plus pauvres, et les projets en faveur de l'emploi des jeunes tels que le PEJEDEC THIMO, le Projet d'Appui au secteur agricole (PSAC), etc.

Le représentant de la Banque Mondiale a insisté sur les points suivants : « le dialogue avec les secteurs clés comme la société civile, le privé, le Gouvernement a permis d'impulser des effets de synergie et contribué à l'amélioration des conditions de vie des populations ivoiriennes ».

Toutefois, quelques défis demeurent, notamment tels l'accès au marché du travail, le renforcement des infrastructures de santé et d'Education pour lesquelles, il faut plus de personnel qualifié, a-t-il souligné.
En revanche, M. Diagana a réaffirmé son « optimisme » au regard « des progrès accomplis par la Côte d'Ivoire en si peu de temps et qui augurent d'un développement harmonieux, inclusif et durable ».

Saisissant cette occasion, il a présenté la nouvelle stratégie de la Banque mondiale pour les quatre prochaines années. Il s'agit d'opter pour une approche nouvelle afin de créer les conditions de la transformation de la croissance du pays, de voir comment résoudre les conséquences résiduelles de la crise ...et de centrer cette réforme sur l'homme pour lequel les conditions du développement doivent être créées.
Il a encouragé la presse ivoirienne à poursuivre son travail avec professionnalisme et la société civile, son rôle d'accompagnement, et réitéré « la disponibilité de la Banque mondiale à aider la Côte d'Ivoire à tirer le meilleur de son potentiel, ... pour se repositionner comme leader sous-régional ».
Des responsables de structures gouvernementales au nombre desquels le Directeur général du Centre d'information et de Communication gouvernementale (CICG), Mme Anne-Marie Konan-Payne ont pris part à cette rencontre.

Pour rappel, M. Ousmane Diagana avait effectué une visite de travail au CICG en novembre 2014, qui lui avait permis de connaître les missions ainsi que les outils conçus par le CICG pour assurer l'efficacité de la communication gouvernementale. M. Diagana se disant « impressionné » avait évoqué des possibilités de collaboration avec le CICG, notamment en ce qui concerne l'évaluation de l'impact des interventions de la Banque mondiale auprès des populations.