IFM: Semaine du développement durable

IFM - Institut Français de la Mode - 07/02/2017 17:05:00


Au cours de la première semaine de janvier, l'IFM a organisé une semaine complète et exclusive autour du « développement durable » et destinée à l'ensemble des programmes, avec une grande partie des enseignements dispensée en anglais.

Cours, prises de parole d'experts, témoignages, ateliers dirigés par des étudiants, projection de films (True cost), rencontres avec des grands témoins (Domaine viticole Marcel Deiss), ont été au coeur d'une réflexion inédite, une première dans ce paysage académique français, afin de répondre à l'urgence écologique d'une industrie textile et face à la fast-fashion. Il s'agissait de mettre en évidence la diversité des pratiques : état des lieux, nature des initiatives, recyclage, changement de comportements, etc.

En rassemblant près de 30 intervenants outre les professeurs de l'IFM, d'horizons différents et complémentaires, ce programme a permis de mettre en lumière les enjeux et les spécificités du « développement durable » dans le domaine de la mode, avec des marques majeures (H&M, Kering), d'autres alternatives (Loom, Miséricordia, les Douces angevines, Charlotte Sometime, Véja, Tongoro), la présence d'associations (Emmaüs), ou encore d'organismes de certification (Eco TLC).

Afin de mieux cibler les spécificités de la mode et d'identifier ses défis, un panorama des pratiques exemplaires a été mis en lumière : pour les cosmétiques avec l'association Slow cosmétique, l'urbanisme avec une présentation de Thierry Paquot, le design avec Catherine Geel ou l'alimentation avec Pascale Brevet.

Soucieux de reconsidérer les modèles pédagogiques, l'IFM a laissé à des groupes d'étudiants - au titre de futurs professionnels de la mode - la liberté d'organiser un certain nombre de cours ou de rencontres. C'est ainsi qu'une table ronde a exploré la question des business models, une autre ayant pour objet le rôle des associations de recyclage de vêtement ou tissus, ou encore, avec Laura Brown (Ethipop), à l'origine d'une table ronde, privilégiant des marques dissidentes éthiques.