Garantir la cohésion numérique des territoires : l'exemple de l'Essonne

Jacques MEZARD - Ministère de la Cohésion des territoires - 02/02/2018 09:00:00


Depuis dix ans, les Français font deux fois plus de démarches en ligne. Dans le même temps, un Français sur deux n'a pas accès au très haut débit. Pour permettre une cohésion numérique dans les territoires, l'Essonne soutient un réseau d'initiative publique. Cette démarche s'inscrit dans le plan France très haut débit porté par le Gouvernement.

« Je suis convaincu que la transition numérique est une opportunité pour nos territoires et pour leurs habitants. » Julien Denormandie, secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires

Lutter contre la fracture numérique d'un territoire : le cas de l'Essonne

L'Essonne est un territoire qui concentre à la fois des zones urbaines, où les initiatives liées au numérique sont nombreuses, et des espaces plus ruraux dans lesquels les infrastructures sont moins déployées.

Pour répondre à la logique de cohésion numérique, le conseil départemental de l'Essonne soutient le déploiement d'un réseau d'initiative publique pour garantir la cohésion des territoires là où les opérateurs privés ne sont pas présents.

Cette démarche s'inscrit dans le plan France très haut débit, porté par le Gouvernement, qui vise à soutenir les initiatives des collectivités territoriales dans leur action pour l'aménagement numérique des territoires ruraux.

Ce projet porté par l'Essonne est le témoin d'un travail commun entre l'État et les collectivités territoriales pour assurer le succès des politiques publiques.


Le plan France très haut débit

Accélérer la couverture numérique des territoires

Le Gouvernement, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) et les quatre opérateurs mobiles ont signé, le 15 janvier 2018, un accord visant à généraliser la couverture mobile de qualité pour l'ensemble des Français.

Les grands engagements contenus dans cet accord :

-5000 installations supplémentaires seront construites par les opérateurs ;
-3 milliards d'euros seront investis par les opérateurs ;
-10 000 communes encore en 2G ou 3G passeront à la 4G d'ici 2020.

Cet accord devrait permettre la fin des zones blanches en France. D'ici 2020, plus de 10 000 communes encore en 2G ou 3G passeront à la 4G. L'État fera un effort particulier en faveur des trains du quotidien, de la qualité de la réception, particulièrement dans les zones rurales, et de la téléphonie à l'intérieur du domicile (téléphonie fixe par box opérateur).