les Régions françaises ensemble avec le Ministre Jacques Mézard et la Commissaire eupéenne Corina Cretu pour défendre la politique de cohésion après 2020

ARF - Association des Régions de France - 21/03/2018 18:42:57


La Commission Europe de Régions de France, le groupement des grandes régions françaises, s'est réunie le mardi 20 mars à Bruxelles sous la présidence de Renaud Muselier, Président de la Région Sud-Provence-Alpes-Côte d'Azur et Député européen.

En présence de la Commissaire européenne en charge de la politique régionale Corina Cretu et du Ministre de la cohésion des territoires Jacques Mézard, cette réunion a permis aux Régions françaises de défendre leur vision de la politique de cohésion pour l'après 2020 qui détermine le développement de toutes les régiosn de l'Union européenne.


Renaud Muselier a rappelé à la Commissaire européenne et au Ministre Jacques Mézard l'attachement des Régions à la poursuite d'une politique de cohésion pour l'ensemble des Régions européennes.

A ce titre, Renaud Muselier a précisé que la politique de cohésion constitue la principale politique européenne de soutien à l'investissement dans tous les territoires de l'Union. Il a aussi expliqué que la politique de cohésion est plus que jamais indispensable pour réduire les disparités de développement entre les Régions et au sein des Régions. De fait des projets visant à remettre en cause le système de financement de cohésion de toute l'Europe et qui irrigue l'ensemble des régions européennes au bénéfice des citoyens et des entreprises serait un coup d'arrêt à l'unité européenne et au développement de l'économie de l'UE.

Renaud Muselier a insisté en partliculier sur le fait qu'il ne saurait y avoir de poursuite de la politique de cohésion sans un futur budget européen ambitieux et capable de faire face aux différents défis et enjeux auxquels l'Union européenne sera confrontée au cours des prochaines années.

Dans le contexte du Brexit et du financement de nouvelles politiques, Renaud Muselier a enfin souligné que la question de la contribution des Etats-membres au budget européen prendrait une place prépondérante lors des négociations du futur cadre financier pluriannuel. Il a invité les autorités françaises en particulier à ne pas faire de la politique de cohésion une variable d'ajustement.