La FFA soutient Mélina Robert-Michon et Renaud Lavillenie, candidats au rôle de porte-drapeau de l'Équipe de France à Tokyo

FFA - Fédération Française d'Athlétisme - 15/04/2021 12:35:00

En ce jour symbolique du J-100 avant les Jeux olympiques de Tokyo, les Comité National Olympique et Sportif Français et Comité Paralympique et Sportif Français ont officialisé les noms des athlètes candidats au rôle de porte-drapeau de l'Équipe de France aux prochains Jeux olympiques (23 juillet - 8 août) et paralympiques (24 août - 5 septembre) de Tokyo. Un rôle qui sera cette année, pour la première fois, attribué conjointement à un homme et une femme de la délégation tricolore. La Fédération Française d'Athlétisme se félicite des candidatures de deux de ses athlètes internationaux, aux parcours olympiques éminent riches : Mélina Robert-Michon et Renaud Lavillenie.

André Giraud, Président de la Fédération, tient, bien sûr, à apporter tout son soutien aux deux ambassadeurs de la FFA : « Nos candidats sont tous deux médaillés olympiques : Renaud a remporté l'or en 2012, puis l'argent quatre ans plus tard, et Mélina a été vice-championne en 2016. Ce sont aussi des sportifs avec des valeurs, du charisme et de la personnalité qui collent au rôle attendu d'un porte-drapeau.
Renaud est engagé dans les instances de notre sport depuis des années, il a l'expérience du très haut niveau et une collection de médailles qui a inspiré beaucoup de sportifs. Mélina connaîtra, elle, sa sixième édition des Jeux olympiques, puisqu'elle était déjà là à Sydney en 2000. Là encore, peu de gens peuvent en dire autant. Elle a également su mener de front sa carrière et sa vie de famille, puisqu'elle est mère de deux enfants, elle est donc une inspiration pour beaucoup de femmes.
La dernière porte-drapeau issue de nos rangs est Marie-José Pérec, et nous espérons tous que l'athlétisme ne sera pas oublié, et qu'on fera confiance à nos deux candidats, qui le méritent, et qui seront à coup sûr à la hauteur de la tâche. »

S'inscrire dans la lignée des Marie-José Pérec, Ignace Heinrich, Jules Noël ou encore Géo André, telle est donc l'ambition de Mélina Robert-Michon et Renaud Lavillenie, dont les candidatures seront soumises au vote des deux ambassadeurs de chaque fédération olympique.
« Devenir porte-drapeau de l'Équipe de France, ça serait pour moi la fierté ultime, estime ainsi Mélina Robert-Michon. Les JO sont l'aboutissement d'une carrière pour tout sportif, et y porter le drapeau c'est être le symbole de toute cette dynamique, cette passion et cette ferveur des athlètes pour cet événement grandiose.
Outre l'immense honneur que serait de représenter mon pays, être porte-drapeau, c'est aussi pour moi l'occasion d'affirmer mes valeurs, qui sont celles de l'olympisme. J'ai construit ma carrière avec mon coeur et en me donnant toujours à fond dans ce que j'ai entrepris. J'ai un parcours qui m'est propre et dont je suis très fière. Il peut être atypique en certains points, comme la longévité de ma carrière sportive - ces Jeux seront mes 6es consécutifs -, ou encore le fait d'avoir opéré des choix forts, comme celui de suspendre ma carrière par deux fois pour fonder une famille avant de revenir à mon meilleur niveau. Cela a d'ailleurs pu aider d'autres sportives, j'espère, et faire évoluer les mentalités. L'Équipe de France est riche d'athlètes aux profils aussi singuliers, et je serais très fière de représenter cette richesse et cette diversité. »

« Je m'apprête à vivre mes troisièmes Jeux olympiques. Depuis la dernière fois, j'ai encore un peu d'expérience en plus, et la pression du résultat en moins, observe pour sa part Renaud Lavillenie. Ce serait une magnifique récompense de diriger l'équipe de France vers toujours plus de succès et la préparer au mieux pour Paris 2024, que nous attendons tous. Partager mon expérience avec les plus jeunes, c'est quelque chose que j'ai déjà l'habitude de faire sur les terrains d'athlé, puisque j'étais déjà représentant de la FFA il y a cinq ans à Rio, et j'ai aussi été capitaine de l'Europe lors de la dernière Coupe continentale. L'intérêt d'un porte-drapeau, c'est de pouvoir donner de la voix pour soutenir l'ensemble des athlètes, quelque soit leur niveau de performance. C'est même ceux qui seront là pour la première fois qu'il faut le plus accompagner, à mon sens. Nous avons avec Mélina deux candidatures solides, mais il y a aussi d'autres excellentes candidatures ».

La FFA se réjouit aussi des candidatures de Nantenin Keita et Pierre Fairbank, candidats au rôle de porte-drapeau de l'Équipe de France aux Jeux paralympiques, et également issus des rangs de l'athlétisme. Leurs candidatures seront, elles, soumises à un scrutin ouvert au grand public.

Les noms des quatre heureux élus seront rendus publics le même jour, courant juillet.